samedi 26 novembre 2016

Pour une communication claire


Exposer avec Clarté, Simplicité
et Naturel



"Tout se tient", dit-on parfois. Il est vrai que "tout se tient", mais, supposons que je veuille décrire un corps humain. Dois-je tout d{écr}ire en une fois?

Vais-je parler simultanément du squelette, de la musculature, du système nerveux, du système circulatoire, du système lymphatique, du système respiratoire, du système glandulaire, de l'appareil digestif, de la reproduction, des organes des sens, et du reste?

Non! Parce que si je fais cela je vais complètement embrouiller mes auditeurs ou les lecteurs, générer de la confusion, et eux-mêmes les rendre confus. Par exemple, il vont s'imaginer que les nerfs se raccordent aux artères ou bien que les poumons sont des organes de la digestion ou bien que le sang est ramené au cerveau par la moelle épinière, etc.

Bien que tout soit indéfectiblement lié, que tout appartienne à un même corps et que tout forme un inaliénable tout, si je veux parler du corps et décrire son fonctionnement et, en évitant toute confusion, demeurer dans la clarté, alors je suis obligé d'aborder ses différents systèmes un par un. Ce n'est qu'ensuite que je pourrai, de nouveau, envisager le corps comme un indissociable tout.

C'est ainsi que, au sujet de la Création entière, s'exprime l'auteur de l'œuvre "Dans la Lumière de la Vérité":

"Tout en une fois, cependant, devrait produire une œuvre dont la diversité pourrait embrouiller les êtres humains. Si je laisse, toutefois, comme jusqu'ici, une chose tranquillement surgir de l'autre, au cours des décennies à venir, alors il est facile de suivre, et, en définitive, aussi, de tout, tranquillement et consciemment, tout à fait clairement dominer du regard. {C'est} facile pour celui qui, jusque là, veut me suivre. Au début, je veux, {tout} d'abord, une {bonne} fois, éclairer les plus forts fondements de la Création, avant d'en mentionner toutes les finesses.
Pour l'auditeur et le lecteur, il va, sans doute, arriver comme à une créature à qui je montre d'abord le squelette d'un être humain, et, ensuite, place à côté un être humain vivant, dans sa pleine-force et son activité. Si elle n'avait {jusqu'alors} encore aucun pressentiment de l'être humain, alors elle ne reconnaîtrait pas, dans l'être humain vivant, le squelette, peut-être même dirait-elle que cela n'en fait pas du tout partie, ou, même, que ce n'est pas la même chose. {C'est} exactement ainsi {que} cela va se passer pour ceux qui, dans mes explications, ne me suivent pas tranquillement jusqu'à la fin. {Celui} qui ne cherche pas, dès le début, à comprendre avec le zèle le plus sérieux, ne peut pas, alors, saisir la Création entière, lorsque j'en serai arrivé aux derniers Éclaircissements. Il doit, ici, ne chercher à {me} suivre que pas à pas. -
Puisque je devais {d'abord} parler à grands traits, je passe, maintenant, lentement aux choses nouvelles. Je serais, autrement, {par} trop bondissant."

(Exposé "Matière grossière, matière fine, radiations, espace et temps" - M66)

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